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  • Daniel

Onex dit stop aux nuisances sonores des souffleuses à feuilles !

Le Conseil municipal du mois d’octobre a accepté une motion du groupe socialiste demandant de renoncer à l’usage des souffleuses à feuilles sur les chemins forestiers et les espaces verts et d’en limiter l’usage aux surfaces en béton, à savoir les pistes cyclables, les trottoirs et autres zones piétonnes.


Du 1er octobre au 31 janvier, durant 4 longs mois, le vrombissement incessant des souffleuses à feuilles et autres appareils servant à « nettoyer » nos rues et nos espaces verts fait malheureusement partie de notre quotidien. Les employés communaux, regroupés en équipes de 2, 3 voire même parfois 6 « souffleurs » nous accable de nuisances pendant l’automne et une bonne partie de l’hiver. Et c’est sans compter les employés d’entreprises de jardinage privées, rarement équipés d’un matériel moins bruyant.

Mais trop, c’est trop ! À l’heure d’aujourd’hui, il n’est plus acceptable de se contenter de ce nettoyage effréné sans réagir !

S’il est acceptable de voir nos pistes cyclables, nos trottoirs et nos zones piétonnes être nettoyés pour des raisons de sécurité, il n’en va pas de même pour des prairies, des zones vertes, voire même de simples carrés d’herbe qui ne sont que rarement foulés !

Car au nom de la propreté de ces zones, nous sommes exposé-e-s à des nuisances sonores et une pollution de l’air qui sont néfastes pour notre santé. Il serait donc totalement insensé de croire que notre corps s’habitue au bruit et de sous-estimer les effets néfastes du bruit sur notre santé, le stress n’étant qu’une conséquence parmi tant d’autres.

D’autre part, en terme de pollution, peu importe le type de souffleuse utilisée, électrique ou à essence, elles soulèvent toutes des particules fines qui sont dangereuses pour les personnes allergiques, mais aussi pour les personnes avec un système immunitaire fragile. Mais pour en revenir aux souffleuses à essence, notez qu’elles sont dangereuses notamment pour les voies respiratoires puisqu’elles produisent des polluants, comme le benzol, hautement cancérigène.

Or, si les habitant-e-s d’Onex sont plus ou moins exposé-e-s à tous ces dangers, en fonction de leur logement par exemple, de l’étage auquel il-elle-s vivent, je vous laisse imaginer les conséquences désastreuses pour la santé de nos employés communaux, qui sont certes équipés de casques anti-bruit, mais pas de masques anti-pollution et dont le degré d’exposition à ces effluves hautement nocifs ne se mesure pas en heures, mais bien en mois et pour certains en années.

Il n’est plus acceptable, étant donné l’urgence climatique déclarée par notre Conseil d’État en décembre 2019 et pour laquelle il est impératif de trouver des solutions au plus vite, d’ignorer la toxicité que ces appareils représentent pour notre environnement. La nature n’a pas attendu l’intervention humaine pour se débarrasser de ses feuilles caduques ! Mais elle attend urgemment une prise de conscience de notre part pour survivre, malgré les dommages irréparables que nous lui avons causés !


Sara Ruiz / Conseillère municipale

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