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  • Daniel

Oui, à l'indemnisation des travailleurs.euses précarisé.es

Dernière mise à jour : 29 mars 2021

Fin juin 2020, après de rudes négociations une loi novatrice et ambitieuse a été votée par le Grand conseil afin d'indemniser une partie de la perte de revenus des milliers de personnes plongées dans la précarité et l'incertitude.

La loi prévoit de verser une indemnité financière unique de CHF 4000.- maximum par mois, visant à compenser les revenus perdus en raison de la crise liée au coronavirus, lors de la première vague, soit entre le 17 mars et le 16 mai 2020 (2 mois).

L’indemnité ne peut être accordée que si le ou la bénéficiaire n’a pas reçu d’autres compensations liées à la crise sur le plan cantonal et fédéral (RHT, allocations perte de gain, chômage, aide sociale, etc.).


Elle est destinée uniquement aux personnes qui séjournaient à Genève depuis mars 2019 et étaient en emploi quand la crise s’est déclarée.

Immédiatement attaquée en referendum par le MCG et l'UDC nous devrons donc nous prononcer sur cette loi alors que celles et ceux qui ont besoins d'aides devront encore attendre avant de pouvoir être indemnisés.

Accepter la loi sur les indemnités, c'est une question de justice sociale !

Notre système a des lacunes et laisse certaines personnes sans protection. Ce sont pourtant des travailleurs.ses comme les autres. Ces personnes ayant cotisé moins d'un an à l'assurance-chômage, qui ont un taux d'activité trop faible (moins de 20% auprès du même employeur), ayant des activités intermittentes ou encore bien que cotisant valablement aux assurances sociales, n'ont pu faire valoir leurs droits faute de titre de séjour valable.


Pourtant ils et elles participent pleinement à la prospérité de notre économie mais ont perdu tout ou partie de leurs revenus du jour au lendemain et se retrouvent écartées injustement des indemnités fédérales et cantonales. Pour des conditions de vie dignes et alors que nous sommes toujours en pleine crise sociale et sanitaire il nous faut affirmer notre soutien et notre solidarité inconditionnels avec toutes et tous les travailleurs-euses de notre Canton!


Accepter la loi, c'est contribuer à éviter une catastrophe sociale en soutenant celles et ceux qui en ont le plus besoin.


Patrick Sturchio


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