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Photo du rédacteurParti socialiste d'Onex

Voitures électriques : une alternative à encourager !

Dernière mise à jour : 10 janv. 2019


Pour sauvegarder l’environnement des émissions toujours croissantes de CO2, les véhicules électriques font figure d’alternative pour les déplacements. Cela anime évidemment de nombreux débats, car les véhicules électriques ont eux aussi une empreinte écologique. Quelques réflexions.




Nous sommes près de 8 milliards d'humains sur Terre qui ont besoin de mobilité, alors il parait assez primordial que nous adoptions une solution pour nos déplacements qui ne détruise pas l’environnement.


Les voitures électriques sont une alternative prometteuse, même si ce n’est pas la solution 100% écologique. Car il faut beaucoup d’énergie pour la fabrication du moteur et de la batterie, et parce que pour fonctionner il y a toujours besoin d’énergie.


Ces dernières années, le côté encourageant c'est la production de plus en plus importante d’électricité d’origine renouvelable (générée par des panneaux voltaïques et les éoliennes). Dans des pays européens commence à être mise en place une législation qui permet l'auto consommation de sa propre électricité. Quelques communes mettent en place la production et la consommation d'énergie évitant ainsi le transport de cette énergie les pertes et la simplification de la distribution.


Alors même si le bilan énergétique global n’est pas fortement en faveur des voitures électriques, pour préserver la qualité de l’air il faudrait écarter des voitures à moteur à combustion.


Vient ensuite la question technique du recyclage des batteries. Il faut savoir qu’aujourd’hui elles peuvent être réparées (le reconditionnement des batteries de vélos électriques commence et leur utilisation comme unité de stockage également). Ensuite des progrès techniques sont à envisager dans le court terme, Samsung prévoit des batteries plus performantes en temps de recharge et vie dès l'année 2019, même si pour l'instant c'est pour la téléphonie mobile. La société Grafeno développe des batteries pour les vélos et surement les voitures elles sont basées sur la technologie du graphène.


La voiture électrique n'est pas la panacée car de par son empreinte écologique elle contribue aussi à détruire l’environnement. Mais c’est une solution, qui associée au courant vert et à sa production, ainsi qu’aux progrès techniques, nous permettra de limiter les dégâts.


La question de fond concerne finalement le modèle de notre mobilité future. Veut-on poursuivre l'évolution de ces vecteurs de mobilité dont le véhicule privé dévoreur d'espace ? Ne doit-on pas aujourd’hui déjà réfléchir à des solutions innovantes pour résoudre une équation bien complexe ?


Patrick Erath



Voir aussi l’article très complet dans le journal Pour la Science, novembre 2018, N° 493



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